24 décembre 2021

Le mot du Président

Chers sociétaires, chers amis,

Depuis maintenant deux ans, la situation sanitaire et les décisions politiques nous contraignent à une vie associative « aménagée » et respectueuse de nouvelles règles.

L'Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne a cependant réussi à maintenir une activité riche au travers du lien régulier de notre lettre mensuelle d'informations dans un premier temps puis par la reprise des communications depuis la rentrée de septembre. Je remercie pour l'occasion nos conférenciers intervenants dans le nouveau complexe de l'Odéum en centre ville de Carcassonne, espace confortable et agréable mis à disposition des associations.

Soyez persuadés que nous vous proposerons de passionnants sujets en début d'année prochaine.

En cette fin d'année, j’espère vous trouver en bonne santé et prêts à vivre le moment des fêtes de Noël en famille et entourés de ceux qui comptent pour vous. Le réalisateur Kevin BRIGHT écrivait : « Ce qui compte à Noël, ce n'est pas de décorer le sapin, c'est d'être tous réunis. »

Comme le veut la tradition et au nom du bureau de notre belle académie, je vous souhaite donc de belles fêtes et vous assure de nos meilleures pensées.

Gérard HARDY

Président de l'Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne

***

Site officiel de l'Académie

https://www.academie-arts-et-sciences-carcassonne.fr/

 

Conférences du 1er semestre 2022

Pass sanitaire obligatoire

***

Mercredi 9 février 2022

Assemblée générale

***

Mercredi 9 mars 2022

Raymond ROGE

Dom Bernard de Montfaucon - Un audois illustre et méconnu

***

Mercredi 13 avril 2022

Lucien ARIES

La chevauchée du prince noir

***

Mercredi 11 mai 2022

Rodrigue TRETON

Les Templiers et leur implantation dans le département de l'Aude

***

Mercredi 8 juin 2022

Sortie annuelle

***

Les séances publiques de l’Académie ont lieu le deuxième mercredi de chaque mois à l'ODEUM - 66, rue Antoine Marty - Carcassonne. Les séances sont gratuites et elles ont lieu de 17 heures à 19 heures -

Pass sanitaire obligatoire

 

 

Compte rendu de la conférence du 8 décembre 2021

C'est devant un public fort intéressé qu'Olivier Cébe, historien de l’art et médiéviste, spécialiste des courants de pensée au Moyen Âge et à la Renaissance, a pu traiter le thème “Mise en perspective. Art et Architecture : scénographie pour l’Homme“.


Depuis la nuit des temps, deux complices, l’artiste et l’architecte, invitent le visiteur à l’évasion dans un espace choisi —leur œuvre— et y sollicitent nos sens. Au XIXème siècle, photographes et cinéastes vinrent les rejoindre, proposant à leur tour cadre, angles de vue, danses de lumière et d’ombres. Aujourd’hui, dans une progression si naturelle que cela passe inaperçu, l’immersion dans l’œuvre d’art s’habille de musique numérique et représentations en 3D : interlocuteurs au quotidien des amateurs de Culture et de Patrimoine.

En découle une fiction du présent, du passé ou du futur espérés. Une mise en perspective suggérant la liberté individuelle par la confusion stimulée entre réel et virtualité. Séduisante, certes, où l’imaginaire —invitation au voyage du possible— risque pourtant de se réduire au cheminement déterminé.

Y demeure cependant le passage obligé d’un sas : le “mondo inverso“ séjournant dans la chambre noire ou projeté par le miroir, aujourd’hui transposé dans l’évaluation d’une dépendance de nos actes soumis à la fiction. L’homme y décèle son destin ou du moins il s’attarde sur une introspection que cette rencontre lui propose. À l’essence de l’Humanisme.

Cependant, depuis peu, l’espace ménagé au spectateur-acteur se réduit à la dimension d’un trou de serrure où glisser son œil : l’écran du smartphone. Sans oublier bien sûr d’ajuster son écouteur dans le creux de l’oreille…

Pouvons-nous donc, encore, préjuger de l’Art qu’il repose sur une connivence entre perspective et scénographie ?

Regard…

Olivier Cébe - Marie-Christine Bernard Abadiano - Arlette Moulin

HOMMAGE

Nous avons appris avec une profonde tristesse la disparition de notre Sociétaire Juliette Rocoplan épouse Chouvelon, survenu le 7 novembre 2021 dans sa 96e année.L'Académie des arts et des sciences de Carcassonne adresse ses sincères condoléances à sa fille Mireille Chouvelon – Sociétaire – à ses enfants et à tous ceux que ce deuil affecte.

Communiqué

L'Académie des arts et des sciences de Carcassonne adresse toutes ses félicitations à son dynamique et talentueux Sociétaire André Authier qui a été décoré le 24 novembre de la médaille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif (MJSEA)

 

Christine SAVY

Laurent POSOCCO

Olivier CEBE

Association des Amis du Musée des Beaux Arts.

René LAFFONT

Jean VALINA

Sylviane LACOMBE

Marie-Germaine LAGOUTTE

Yannick POSOCCO

André AUTHIER

Michel CALMETTES

Madame Liliya CHEREDNICHENKO

 

Le pigeonnier du Travet

La Mission du Patrimoine vient de retenir le pigeonnier du Travet  au titre

du maillage des monuments à sauver sur les départements français

Lire l'article...

 

 

 

 

 

 

CHRONIQUES REGULIEREMENT MISES A JOUR

 

 

 

 

Poèmes du mois de septembre 2021

Jean FOURIE

Daissar parlar la nuèit

L'ombra ganha...
Calabrun enfiocat de raisses que s'atudan
De luènh
Coma una votz rauca que puja cap al cèl.
Emplena la solitud dels òmes.
Daissar parlar la nuèit
Tan de causas a dire,
Tan de mormolhs e de crits,
Un monde a descobrir.
Invisibla batèsta
Sense fin ni espèr.
Daissar parlar la nuèit
Tan de causas a dire
Tan d'estèlas a naisser
Tan de demans a creire
Tan de còrs que bategan
Coma las èrsas d'una mar infinida.
Daissar parlar la nuèit
Tan de causas a dire
Per les que sabon pas
Per les qu'entendon pas
Per les que creson pas
E pel jorn que regrelha.

Jean Fourié

Traduction

L'ombre gagne...
Crépuscule de feu dont les rayons s'éteignent
De loin
Comme une voix enrouée qui monte vers le ciel
Et qui emplit les hommes de solitude.
Laisser parler la nuit
Tant de choses à dire
Tant de murmures et de cris,
Un monde à découvrir.
Invisible bataille
Sans espoir ni fin.
Laisser parler la nuit
Tant de choses à dire
Tant d'étoiles à naître
Tant de lendemains à croire
Tant de cœurs qui battent
Comme les vagues d'une mer infinie.
Laisser parler la nuit

Tant de choses à dire

Mario FERRISI

Terre d'Aude

C'est un chemin tortu rampant sous les feuillages
Des gravillons qui crient sous des pas solitaires
Un ruisseau clandestin soulignant un bocage
Un fastueux jardin au charme séculaire

Une jolie fontaine troublant des eaux captives
Les véhéments caprices d’Achilleas vivaces
Une flore farouche aux couleurs agressives
Un massif de roseaux affleurant les terrasses

Quatre sphinx écaillés par la lèpre du temps
L’adonis sur un socle encombré par un lierre
Quelques vases d’Anduze colorés d’Occitan
Des balustres parant un escalier en pierre

Deux petits noms gravés dans l’écorce d’un chêne
Encore tout imprégné de senteurs juvéniles
Un petit roitelet… huppé qui entre en scène
Le bec en bas, pointu, pétillant et agile

Un massif d’anémones où rêve le printemps
Une brise qui prend les odeurs dévoilées
Un soleil qui essuie les plumes d’un faisan
Dont la crête frétille un rien émoustillée

C'est la glèbe de braise, sauvageonne aux pieds nus
C'est la galante avide que le temps éperonne
C'est tous ces desseins dont rien n’est convenu,
C'est la terre insensée, adorable et friponne...

Guy PUJOL

Tous les poèmes sur :

  http://bienvenue-chez-ariejoie.fr/home.html

 

Evelyne GENIQUE

Balade

Je longe ce sentier en bord de mer
j'admire ce tendre bleu du ciel et de la mer
Les vagues éclatent entre elles

Assise au bord d'une falaise
J'écoute me parler le vent
Je sens le goût salé des embruns

Au loin, un chalutier
Les pêcheurs rentrent au port
Suivis d'un mouvement de goélands

J'immortalise ce doux moment
A la tombée du jour
Le calme envahit les vagues

Le ciel et la mer flamboient
Le sable devient or
Comme un pinceau peignant

Profitant du spectacle magique
A écouter le silence,
La mer s'endort

Je ferme les yeux, et rêve
Venez vous asseoir près de moi

Jean ESPARBIE

D’un cataclysme

À Marine

... à Marine
Le torrent qui grondait lors d’un quelconque orage
Emportait des galets, déracinait des fleurs,
Élargissait son lit, ravageait dans sa rage
La quiétude du temps sur la nature en pleurs.

La plaine ressemblait à une mer affreuse,
Le fleuve pénétrait jusque dans les maisons,
Noyait, brisait, prenait chaque pensée heureuse
Des esprits tourmentés au fort des déraisons.

Ce malheur raviva la blessure profonde
Qu’aucun médicament ne guérira jamais
En mon cœur déchiré par une sorte d’onde
Dont l’immense douleur m’absorbe désormais.

Pourquoi fallait-il donc subir la dure épreuve
D’un mal si ténébreux qui rongea tout espoir
D’apercevoir les cieux où le bonheur s’abreuve
Des étoiles d’amour du matin jusqu’au soir ?

Comment imaginer que le sein d’une femme
Refuserait toujours d’ouvrir par ses douceurs
La porte du destin sous la belle oriflamme
Des mignons engendrés avec des ravisseurs ?

Cependant Belzébuth conquit l’intelligence
Suscita des excès et la férocité,
Se rit d’abandonner même dans l’indigence
Les gamins maltraités avec vélocité.

Pourront-ils réussir à quitter l’indécence,
À vivre en société muni d’assez d’argent,
Puis oublier enfin l’horrible indifférence
Dans laquelle la mort fournit son contingent ?

Rien ne leur permettra d’accéder à cet astre
Au-dessus des chanceux qui laissent la bonté
Maintenue à l’abri des risques d’un désastre,
Sauf à lutter sans fin par quelque volonté.

Les uns tenteront-ils après maints artifices,
La plupart dangereux, à couvrir l’avenir
Des lauriers récoltés au bout des sacrifices
Contre le désarroi d’un cruel devenir ?

Vers Rama et Béthol, Débora prophéthesse,
Épouse Lappidoth, du fond d’une forêt
Se manifesterait avec délicatesse
Afin que des ennuis les ans dictent l’arrêt.

Pour l’ordre universel, Maât l’Égyptienne
Inciterait Platon d’accorder aux enfants
« Le Bien, le Vrai, le Beau » qu’une âme historienne
Inscrirait à l’honneur des actes triomphants.

Un feu brûlera-t-il les pires injustices
Tandis qu’à l’infini je veillerai sur eux
Sans le corps délivré du fardeau des supplices
Sous le boisseau divin à l’aspect vertueux ?

***

LES SOCIETAIRES DE L'ACADEMIE DES ARTS ET DES SCIENCES ECRIVENT ET PUBLIENT

***

***

Par André Mignot

***

Mario Ferrisi - Recueil de 130 poèmes inédits

http://www.mario-ferrisi.fr/

***

Le livre "Paysages réels & imaginaires" qui réunit les dessins de Julien Remy est enfin disponible. Celui-ci est en vente à la librairie Breithaupt du centre ville de Carcassonne.

***

Des vers qu’Olivier Cébe a d’abord revus en occitan, pour mieux nous les restituer en français dans la tradition du trobar ; célébrant à son tour de sa plume savante le fin amor, maître mot de l’Amour courtois… Sans omettre de nous livrer in fine son commentaire érudit.

Contact par mail : andrieu-martial@wanadoo.fr

En vente à la librairie Breithaupt, la Maison de la presse et Mots et Cie- Carcassonne

Anne BRENON-GASC

***

Petite Histoire de Carcassonne par Claude MARQUIE

Les personnes qui souhaiteraient acheter ce livre en période de confinement peuvent téléphoner à la librairie Breithaupt - tel: 04  68  47 12 24   par mail: librairie.breithaupt@wanadoo.fr - La librairie s’organisera au mieux pour le retrait de la commande. Ce livre est également en vente à la Maison de la Presse - tel 04 68 25 28 54. - Heures d’ouverture  du lundi au samedi  7 h 45- 18 heures - Dimanche 8 heures 15----12 heures 15.

PATRIMOINES - VALLEES DES CABARDES

LE CAHIER N°15

En savoir plus...

Musicos - Huile sur toile 38x46

Mario Ferrisi

***

.Bas-relief en ciment portant les allégories sur l'origine de Carcassonne : Raymond-Roger de Trencavel

De Jean Augé (1924-2002), élève de l'école des Beaux-arts de Genève et Premier prix de sculpture en 1953

 

Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers n°441

Travaux de l'Académie nationale de Reims, volume 189  - 2021

CHUT (quatrains) par André Mignot

Histoire et Généalogie en Minervois n°124

Quand le Prince Noir pillait le Lauragais, par Lucien Ariès; Ed. A.R.B.R.E.2021

Présence d'En Calcat n°232

 

 

Réalisation : mario.ferrisi@gmail.com